À 68 ans, Victor se lançait dans un road-trip de 3 mois à travers l’Australie. Seul. Avec un cancer. Son secret ? Il le révèle dans cette vidéo. (Indice : il est dans le van)
Itinéraire inversé : premières étapes clés entre Perth et Esperance
Oublie les débuts aseptisés, ici, on démarre comme un vieux diesel qui gronde sous le capot : direct, sans détour, avec l’odeur du bitume chauffé par douze heures de route dans les narines. Ce n’est pas pour les tendres ni pour les « trop tard ». L’Australie-Occidentale se mérite, surtout vu à travers le pare-brise d’un van aménagé.
Jour 1 : découverte express de Perth (Kings Park, Bell Tower, Swan River)
Commence sec – Kings Park n’est pas qu’un jardin public. Ce parc surplombe la ville depuis plus d’un siècle et demi. Garde bien en tête que la légende aborigène du lieu ne figure jamais dans les guides pour touristes pressés : ici, tu marches sur une terre sacrée où chaque eucalyptus a vu passer des générations de routards. Fais le plein d’air frais avant d’enquiller la Bell Tower. Certains trouvent ce carillon prétentieux ; il est vrai que son design divise et évoque parfois une usine à selfies… mais monte quand même : une vue imprenable sur le Swan River t’attend là-haut si tu t’en fiches des cloches.
La Swan River elle-même ? Elle serpente comme un vieux serpent fatigué entre South Perth et l’Océan Indien. Prends-toi un café filtre au kiosque du South Perth Foreshore après avoir roulé toute la journée. Il y a toujours un senior australien prêt à te raconter comment il a vu débarquer les premiers ferrys vers Rottnest Island ou comment il s’est fait courser par une oie géante juste là… Un conseil de baroudeur : profite de l’heure bleue, celle où tout ralentit et où seule la lumière compte.
Jour 2–3 : cap sur Margaret River et ses vignobles (Leeuwin Estate, Vasse Felix)
La route de Perth à Margaret River ne te pardonnera rien si tu sous-estimes ses lignes droites interminables. Les vignobles historiques te réservent mieux qu’une dégustation posh. Leeuwin Estate ou Vasse Felix ne sont pas des musées du vin : ici on goûte debout, souvent dehors – avec le vent qui gifle et le soleil qui tape dur sur la nuque.
Conseil rugueux : Affronte la dégustation comme tu affronterais une tempête – en prenant ton temps, en recrachant autant qu’il faut pour rester digne jusqu’au prochain virage !
Cape Mentelle reste mon coup de cœur pour une raison vieille comme mes chaussures : c’est là que j’ai compris pourquoi certains surfers préfèrent rater une vague que rater un cabernet sauvignon local. Et si t’as le cran (et le foie), pousse jusqu’à Surfers Point pour voir les locaux mélanger pinot noir et planche de surf à l’aube.
Jour 4–5 : forêt de karri à Pemberton et truffes locales
À l’approche de Pemberton, tu rentres dans un autre monde. Les forêts de karri t’enferment dans un silence massif – arbres géants dépassant les 60 mètres, certains plus vieux que ta grand-mère et sa voisine réunies. Le Karri Forest Explorer Drive te permet de sentir cette humidité unique ; arrête-toi près du Big Brook Dam ou grimpe (si t’es encore flexible) la Gloucester Tree.
Là-dessous ? Des truffes noires australiennes que seuls quelques acharnés dénichent au prix d’heures courbées sous la pluie froide.
Un vrai code Bourdain : n’accepte jamais une truffe sortie d’une boîte plastique – discute avec le fermier qui s’épuise à lever chaque caillou du sol rougeâtre. C’est là que l’aventure prend tout son sens.
Jour 6 : Hyden et sa célèbre Wave Rock
Wave Rock surgit comme une balafre dans le bush – une vague minérale figée depuis plus de 2 milliards d’années dite-on (encore faut-il croire les géologues locaux). Pour moi ça ressemble davantage à la crevasse d’un avion abandonné que j’ai croisé en Amazonie… mais cette falaise sculptée par l’érosion met tout le monde d’accord au lever du soleil.
« Il est vrai que rien ne vaut la première lueur du jour sur Wave Rock pour te rappeler la magie de l’Ouest australien. »
Si tu veux faire original : évite la foule en allant voir Hippo’s Yawn ou Mulka’s Cave juste à côté ; histoires étranges garanties par les anciens du coin.
Jour 7–8 : arrivée à Esperance et Lucky Bay
L’arrivée à Esperance fait recracher toute poussière accumulée sur la route. Lucky Bay… franchement ? Ce sable est tellement pur qu’il crisse sous tes godasses comme si tu marchais sur du sel gemme ! La scène est irréelle : eau turquoise vif, ciel vaste sans pollution visuelle ni sonore. Les kangourous viennent paresser sans se presser,
pas farouches pour un sou.
Anecdote — Les vieux routards aiment comparer ces rencontres aux fameux quokkas croisés jadis sur Rottnest Island : « Ces bestioles sourient moins mais te fixent droit dans les yeux », m’a dit un type qui avait connu Lucky Bay avant Instagram !
Le meilleur spot ? Garde ton van collé face plage (pas besoin d’hôtel guindé), réveil garanti devant ce théâtre naturel grandiose.
Jour 9–10 : exploration du Cape Le Grand National Park
Itinéraire taillé pour ceux qui n’ont pas peur des mollets qui grincent : démarre depuis Lucky Bay vers Hellfire Bay puis grimpe Frenchman Peak (vue renversante sur tout le parc). Les sentiers alternent baies secrètes, falaises granitiques et coins sauvages où se poser — personne ne viendra t’importuner sauf peut-être un lézard géant ou deux.
Pour piquer une tête ? Hellfire Bay est moins saturée que Lucky Bay tout en restant férocement belle.
Évite absolument les motels tristounets d’Esperance : ici van aménagé vaut toujours mieux qu’un hôtel 5 étoiles — cuisine sauvage, liberté totale et réveils bruyants (parce que oui, même les seniors ronflent fort quand ils dorment vraiment bien!).
Les incontournables MECE du Sud-Ouest de l’Australie Occidentale
Un road-trip dans le sud-ouest australien, c’est une série d’arrêts obligés qui te retournent la rétine, surtout si tu refuses de voyager à moitié. Voici les vrais spots, découpés au scalpel et sans blabla inutile : plages, forêts titanesques, bizarreries géologiques, orgies œnologiques et bêtes improbables.
Les plages paradisiaques (Lucky Bay, Twilight Beach)
Pas besoin de découper la poire en deux : deux plages dominent le game du South West Edge. Mais elles ne jouent pas dans la même cour.
| Plage | Accès | Ambiance | Atouts |
|---|---|---|---|
| Lucky Bay | 4×4 ou van | Détente | Sable blanc, kangourous |
| Twilight Beach | Route asphaltée | Familiale | Falaises, eaux calmes |
Comparatif des plages du South West Edge
Lucky Bay, il est vrai que tu dois forcer un peu sur les suspensions pour arriver – accès autorisé aux véhicules sur sable et camping rustique à quelques mètres. L’ambiance reste ultra relax (si t’es allergique aux familles bruyantes, tu vas aimer), avec des kangourous qui traînent comme à la maison.
Twilight Beach est plus soft : parking bitumé, toilettes propres et surveillance estivale – mais pas de réveil sauvage en pleine nuit… Normal, l’endroit attire surtout les tribus locales et les baigneurs prudents. Pratique pour une halte « sans prise de tête ».
Les forêts majestueuses (Karri, Walpole)
Tu veux sentir ce que c’est d’avoir 1 000 ans sous les pieds ? Direction Pemberton ou Walpole. Ici, les karri poussent droit vers le ciel à plus de 60 mètres. Suffit d’un arrêt sur le Valley of the Giants Walkway pour te sentir tout petit (et franchement ça fait pas de mal à l’égo). Selfie-spot ultime au pied d’un tronc couché près du parking – « Toujours debout malgré trois siècles dans la boue australienne ». Légende Instagram obligatoire : « Pas besoin d’être jeune pour grimper haut – preuve vivante à chaque racine. »
Les formations naturelles (Wave Rock, The Humps)
Rien que des mastodontes minéraux à la réputation solide – mais faut choisir selon ton énergie du jour.
- Wave Rock : marcher 200 m depuis le parking, photogénique au matin sous lumière rasante.
- The Humps : descente escarpée requise après la montée (attention genoux!), panorama brut à 360° depuis le sommet.
Tu veux du cliché carte postale sans trop suer ? Cible Wave Rock tôt ou tard. Pour les vieux routiers qui aiment s’essouffler loin des cars touristiques : The Humps délivre un désert pur jus sans filtre ni wifi.
Les vignobles gourmets (Margaret River)
Trois stops essentiels pour le palais averti :
- Leeuwin Estate : Sauvignon Blanc – parfait avec huîtres fraîches locales
- Vasse Felix : Cabernet Sauvignon – incontournable avec du bœuf australien grillé
- Cape Mentelle : Chardonnay boisé – sublime accompagné de barramundi poêlé
« Il est vrai que chaque gorgée de Margaret River raconte une épopée de soleil et de terroir. »
La vérité sort du tonneau : rien ne sert d’acheter un vin ici si tu ne t’arrêtes pas discuter cinq minutes avec un vigneron qui a roulé sa bosse sur trois continents…
La faune unique (quokkas, kangourous, dauphins)
Les vieux routards connaissent tous UNE histoire de quokka sur Rottnest Island… La mienne ? Un soir moite sous les eucalyptus, j’ai vu un quokka chaparder une tomate entière puis poser pour trente selfies avec un groupe de seniors suédois médusés ! Ce n’est pas une légende locale : ces marsupiaux sont parfois plus sociables que certains backpackers !
Quant aux kangourous : leur présence nonchalante sur Lucky Bay te rappelle qu’ici personne n’a inventé l’expression « travailler plus pour vivre mieux »…
Côté dauphins : cap sur Bunbury ou Monkey Mia (pour ceux qui remontent vers le nord). Safaris marins organisés mais parfois l’aventure commence juste en jetant un œil au lever du jour depuis ta plage déserte – il est vrai que tout peut arriver en Australie-Occidentale.
Activités et expériences authentiques en chemin
Pas la peine de jouer les nostalgiques : le Sud-Ouest australien est un terrain de jeu pour ceux qui veulent du vrai, du tangible, loin des autocars de retraités sur menu fixe. Voici comment on fait vibrer son road trip quand on n’a plus vingt ans…
Balade en 4×4 dans le bush et observation de la faune
Fais chauffer le 4×4 sur les pistes rouges qui arrachent la carrosserie au moindre buisson. Ici, il ne suffit pas d’ouvrir l’œil : il faut observer comme un vieux pisteur.
- Les kangourous sortent au lever du soleil ou à la tombée de la nuit — jamais aux heures où tu rêves d’un mojito.
- Les kookaburras, ces oiseaux bruyants, se repèrent par leur rire rauque. Localise-les près des bosquets humides ou autour des points d’eau.
- Pour éviter de finir recouvert de poussière fine, équipe-toi sérieusement :
Checklist minimale :
1. Jumelles (pour repérer au loin sans sortir du van… flemme légitime)
2. Casque de toilettage anti-poussière (sans ça, bonjour la toux du bush)
3. Lampe frontale (parce que les vrais souvenirs s'attrapent aussi la nuit)
Même si certains guides te vendront des safaris « faune garantie », il est vrai que rien ne vaut ta propre patience pour voir le bestiaire sortir du bush comme au temps des pionniers.
Cave-tour et dégustation de vins à Margaret River
Trois étapes pour ne pas ressembler à un touriste lambda :
1. Commence par une visite guidée souterraine (Leeuwin ou Mammoth Cave : ambiance fraîche, silence palpable, stalactites partout).
2. Passe à la salle de dégustation, ambiance feutrée, lumière basse, verres alignés comme chez les joueurs pros.
3. La meilleure heure ? Vers 16h : quand la chaleur tombe et que seuls les vrais épicuriens restent debout.
Il est vrai que le meilleur moment c’est quand tu croises un vigneron prêt à te glisser une anecdote sur le cépage ou sur sa pire vendange lors d’une invasion de perroquets !
Surf et écoles de surf autour de Margaret River
Les spots autour de Margaret River ne font pas semblant : vagues puissantes et courants traîtres.
Voici deux écoles sérieuses :
- Margaret River Surf School : spécial débutants, surf facile à proximité des plages surveillées. Environ 100 AUD/jour avec matériel inclus (planche adaptée + combinaison).
- South West Surf Academy : niveau intermédiaire désiré – ici tu bosses ta technique dans l’eau froide mais claire. Compte 120 AUD/jour pour une vraie session encadrée.
La difficulté réelle dépend surtout du vent et de ton ego… Prévois toujours une combinaison intégrale même si tu crois être solide !
Kayak dans les lacs arc-en-ciel de Denmark
L’itinéraire conseillé part du Peaceful Bay jusqu’aux Rainbow Lakes — plan d’eau calme mais parfois glissant sous une brume colorée unique au petit matin (ça surprend toujours même après dix voyages). Niveau : accessible toute l’année aux kayakistes débutants - parcours classique : 2/3 h aller-retour avec escales photo imposées.
Beauté fulgurante des reflets verts, ocres et bleus sous le soleil bas – impossible à rendre en photo sans filtre, parole d’ancien !
Randonnée dans Cape Le Grand et baignade à Lucky Bay
Le circuit recommandé ? Démarre du parking Lucky Bay Road à l’aube. Rejoins Lucky Bay Lookout par la plage (vue surréaliste sur la baie) puis poursuis vers Hellfire Bay via le sentier côtier – compte 5 à 7 h selon ton souffle et ton envie d’avancer. Prends le temps :
sur ce sentier tu as droit à trois panoramas sans égal (y compris un point secret juste avant Thistle Cove — coin parfait pour tremper les pieds loin des foules).
La crique secrète ? Entre Hellfire Bay et Thistle Cove, accessible uniquement lors des marées basses pour ceux qui aiment se sentir seul aux confins du monde…
Conseils pratiques pour un road trip senior sans stress
Personne ne te l’avouera franchement, mais le vrai luxe dans l’Ouest australien, c’est de conduire son propre abri et de décider où tu t’arrêtes. Pas besoin de clefs dorées ni de service de chambre : juste du vécu, du chaud, du sable dans les draps. Voici les conseils qui font la différence pour rouler longtemps – et bien.
Choix du véhicule : van aménagé vs 4×4
Le débat traîne sur tous les forums : van ou 4×4 ? On va trancher sec. Certes, le mythe du 4x4 comme roi du bush a la vie dure… mais il est vrai que le van aménagé reste la meilleure option pour un senior baroudeur. Le confort prime sur la virilité mécanique : tu cuisines, dors et t’abrites sans plier le dos sous une tente déglinguée. Le 4×4 grimpe partout mais t’offre rarement un réveil digne d’un vieux renard peinard.
| Critère | Van aménagé | 4×4 |
|---|---|---|
| Confort | Cuisine, lit | Suspension robuste |
| Autonomie | Gazinière intégrée | Réservoir supérieur |
| Prix | 80–150 AUD/j | 100–180 AUD/j |
Comparatif van aménagé vs 4×4 pour senior
Signe des vrais routards : ceux qui ont goûté au matelas moelleux d’un van n’échangent plus jamais leur liberté contre une suite stérile d’hôtel cinq étoiles.
Budget et répartition des dépenses (carburant, hébergement, repas)
Pas la peine de se voiler la face : l’Australie-Occidentale picore le portefeuille à chaque arrêt. Prends en compte ces postes principaux au quotidien :
- Carburant : 100 AUD/j (à surveiller, car certains bleds n’ont pas vu une station-service fraîche depuis le siècle dernier)
- Hébergement : 50–80 AUD/j (le camping reste ton meilleur ami, point barre)
- Repas : 30–50 AUD/j (fais tes courses chez IGA/Coles et cuisine toi-même – sandwich maison > burger industriel)
Astuce : achète ta bouffe en gros à Perth ou Albany avant les terres vides et vise les marchés fermiers pour les produits locaux – moins cher et bien plus vivant.
Hébergements conseillés (camping, B&B, auberges de charme)
Pas question de finir dans des motels moisis ou ruiner ta retraite en suites impersonnelles. Trois valeurs sûres testées sur les routes :
- [ ] Camping Lucky Bay Campground (30 AUD) — Sable blanc sous la porte et kangourou en guise de réveil matin.
- [ ] B&B Esperance Seaside (120 AUD) — Vue mer, confort matelas ferme, hôtes sympas.
- [ ] Auberge Pemberton Tree Top Walk (90 AUD) — Immersion forêt garantie; rencontre assurée avec d’autres globe-trotteurs cabossés.
Certes ce ne sont pas des palaces mais côté anecdotes autour du feu ou salon commun, c’est là que ça fuse.
Meilleure saison et météo à prendre en compte
Il est vrai que partir au mauvais moment te transforme vite en éponge ambulante ou en steak grillé. Pour optimiser ton trip :
- Oct–Nov : printemps, fleurs sauvages partout; températures douces (18–25°C); nuits fraîches.
- Déc–Fév : été, grosse chaleur voire canicules; plages idéales mais attention aux incendies en bush !
- Juin–Août : hiver, pluie fréquente au sud; températures basses (7–16°C), routes parfois glissantes – mais spots déserts assurés.
Prévois vestes coupe-vent toute saison + chapeau costaud.
Sécurité et santé : pauses, trousse de premiers secours, assurance
Un senior qui roule loin doit anticiper vraiment plus que le jeunot pressé par Google Maps. Plan minimum :
- Pause toutes les deux heures (= café thermos obligatoire)
- Trousse premiers secours : désinfectant fort/antihistaminique/bandages/stéristrip/aspirine/crème solaire/anti-moustique/pansements ampoules + double ration lunettes correctrices si besoin !
Et surtout ne fais pas confiance à la Wi-Fi locale pour tes urgences médicales… papier-crayon et radio FM restent parfois ta seule vraie hotline après minuit.
Ton road trip dans l’Ouest australien : prêt à sauter le pas ?
Assez tergiversé, il est vrai que l’aventure ne fait jamais de cadeau à ceux qui attendent la retraite pour poser leurs valises. L’Ouest australien, c’est un concentré de routes qui secouent, de plages où même les kangourous te laissent tranquille et de rencontres improbables avec des seniors qui en ont vu d’autres ! Certes, l’hôtel cinq étoiles fera peut-être rêver ta belle-sœur… mais toi, tu sais qu’un van aménagé offre bien plus : indépendance crasseuse, anecdotes qui valent cent apéros et ce sentiment d’être vivant chaque matin. T’attends quoi pour réserver ? Si le goût de la poussière t’attire ailleurs, jette un œil au guide complet du road trip à Oman – histoire de voir si tu tiens vraiment la distance !
